Animatazine was recognized with the ANCT (National Association of Theatre Critics) Critics' Award in 2022
and received a Special Mention for animated theater at the Eolo Awards in 2023.
Animatazine a été reconnue avec le prix de la critique de l'ANCT (Association Nationale des Critiques de Théâtre) en 2022 et a reçu une Mention Spéciale pour le théâtre d'animation aux Eolo Awards en 2023.
Animatazine è stata riconosciuta con il premio della critica dell'ANCT (Associazione Nazionale Critici di Teatro) nel 2022 e ha ricevuto una Menzione Speciale per il teatro di figura agli Eolo Awards nel 2023.
Animatazine est un projet éditorial expérimental, né en 2022 sous la forme d’un fanzine dédié aux passionnés de formes animées, fondé et dirigé par Valeria Sacco et moi-même, toutes les deux marionnettistes professionnelles.
​
Nous avons voulu donner vie à ce projet pendant la période de la pandémie de COVID, une réaction au sentiment d'isolement et aussi un moment de temps qui a permis de sortir du tiroir les rêves longtemps oubliés.
​
La revue a pour objectif d’explorer l’art des marionnettes de manière accessible, créant un espace de réflexion qui dépasse les barrières entre disciplines artistiques, culturelles et scientifiques.
Elle est éditée en trois langues - français, anglais, Italie - imprimée sur papier recyclée mais aussi disponible gratuitement sur le site web que nous avons développé.
​
Le cœur battant d'Animatazine est constitué d’interviews de marionnettistes qui ont exploré les éléments naturels – Eau, Terre, Air et Feu – à travers leur travail artistique.
​
Chaque numéro de la revue se concentre sur l'un de ces éléments, l'examinant non seulement sous un angle artistique, mais aussi scientifique, philosophique et social, mettant en dialogue les voix de marionnettistes avec celles des scientifiques, d’experts des sciences sociales et humaines et d’artistes d’autres disciplines.
​
Le choix éditorial de se concentrer sur les éléments naturels vient du fait que ceux-ci représentent des forces primaires qui non seulement façonnent notre environnement, mais influencent profondément notre existence, notre pensée et notre perception du monde.
​
La marionnette, dans ce contexte, est vue comme un outil qui transforme la matière et l’énergie des éléments naturels en performances vivantes, où les forces naturelles prennent forme et mouvement, créant un lien profond entre le corps de l’artiste, l’environnement qui l’entoure et l’imaginaire collectif du public.
​
Dans les interviews réalisées, nous avons pu observer comment les marionnettistes, en ouvrant l’interaction entre les formes animées et les éléments naturels, intègrent l’art des marionnettes à des réflexions qui vont des enjeux écologiques et environnementaux aux problématiques sociales et culturelles.
​
Les éléments naturels ne sont pas perçus simplement comme des objets de représentation, mais deviennent de puissants catalyseurs d’innovation et d’expérimentation, incitant les artistes à explorer de nouvelles voies expressives où l’art des formes animées se révèle comme un vecteur de changement social et culturel.
​
Dans cet échange, on découvre des visions systémiques de la nature, envisagée comme une entité vivante et interactive. Cela rappelle l'essence même de la marionnette, qui, bien qu'étant contrôlée par le marionnettiste, semble déployer une énergie propre, presque indépendante, défiant ainsi son manipulateur.
​
Un exemple frappant de cette dynamique se trouve dans l'interview réalisée dans le premier numéro dédié à l’eau, avec Yaya Coulibaly, maître marionnettiste malien. Son travail, qui fusionne traditions ancestrales et créativité contemporaine, démontre comment la marionnette peut incarner cette autonomie et cette force naturelle.
​
Dans la culture Bamanan, l’eau est perçue non seulement comme un élément vital, mais aussi comme une entité spirituelle, habitée par des divinités telles que Faaro, la déesse de l’eau.
Ces croyances sont au cœur des rituels où la marionnette, qui incarne à la fois l’ancêtre et la divinité, prend une dimension presque autonome.
Ainsi, les marionnettes ne sont pas de simples objets manipulés, mais des forces vivantes, des énergies spirituelles qui interagissent avec la communauté.
​
Elles participent à l’éducation et à la transformation sociale, en incarnant le lien profond entre l’homme et la nature, et en transmettant les savoirs ancestraux tout en éveillant la conscience collective sur les enjeux environnementaux et spirituels.
​
Dans d'autres interviews, l'aspect social de la marionnette émerge comme un puissant outil de résistance et de critique sociale, symbole de libération et d'autonomie, qui reflète et interroge les mécanismes de pouvoir et de domination.
​
Elle renforce ainsi le lien entre l'art et l'activisme social, tout en suggérant que, tout comme les forces naturelles, les dynamiques sociales et culturelles sont en perpétuelle interaction et transformation.
​
Cela est illustré par l'interview avec Peter Schumann, fondateur du Bread and Puppet Theater, dans le deuxième numéro consacré à la Terre, où il nous parle d'un exemple emblématique : la marionnette Mother Earth/Mother Dirt.
Celle-ci incarne à la fois la terre nourricière et la terre souffrante, symbolisant les conséquences de l’exploitation humaine ainsi que les injustices sociales et environnementales, tout en offrant une réflexion sur la guerre et les génocides.
​
Le concept de réciprocité entre l’animé et l’animateur, ainsi que le dialogue avec les éléments naturels, s’enracine dans une relation complexe qui entremêle pouvoir, manipulation et transformation.
​
Lorsqu’on parle de formes animées, comme les marionnettes, émerge immédiatement le thème de la manipulation : l’artiste exerce un contrôle sur l’objet, mais en même temps, la marionnette devient une entité capable d’agir sur le corps et le mouvement de l’animateur.
​
Cet échange réciproque entre le corps du marionnettiste et l’objet manipulé n’est pas un acte unidirectionnel, mais plutôt une interaction continue dans laquelle l’animateur devient également "animé" par la marionnette, modifiant sa posture, son action et son intention.
​
La marionnette, bien qu’étant manipulée, acquiert une autonomie qui influence et transforme l’action de l’artiste.
​
Cette dynamique de réciprocité rappelle l’interaction entre l’homme et les éléments naturels.
​
Bien que l’homme cherche à exercer un contrôle sur les éléments, ceux-ci ne sont pas de simples instruments à dompter, mais des forces primordiales et imprévisibles qui échappent à la pleine domination humaine.
​
Tout comme la marionnette agit sur le corps de l’animateur, les éléments naturels, bien qu’étant manipulés, ont la capacité d’échapper à ce contrôle, influençant l’homme et son environnement de manière inattendue et parfois destructrice.
​
Cette vision suggère que, malgré notre capacité à influencer la nature, celle-ci continue de maintenir une autonomie qui défie nos intentions et nos actions.
​
L’équilibre entre contrôle et résistance se reflète dans la manière dont nous manipulons la nature : des pratiques agricoles au changement climatique, l’action humaine a un impact tangible sur les éléments, mais cet impact dépasse souvent notre capacité à prévoir et à gérer ses conséquences.
​
Les interviews des artistes, qui explorent ces thèmes à travers la manipulation et l’animation, révèlent comment le mouvement, le contrôle et la transformation peuvent donner vie à de nouvelles réflexions sur notre capacité à interagir avec les forces naturelles.
​
Ces échanges soulignent également que, malgré les tentatives de domination, l’autonomie de la nature et de la marionnette persiste, incitant l’art et la société à s’interroger sur la véritable signification du contrôle et de la réciprocité dans un monde interconnecté.
Ce phénomène se manifeste dans plusieurs interviews, notamment celle d’Élise Vigneron, qui travaille avec le matériau glace pour explorer la fragilité et la transformation.
Le passage du solide au liquide, ainsi que la capacité du froid à engendrer des changements dans l’équilibre des forces naturelles, devient un puissant symbole de la lutte entre stabilité et instabilité.
À travers ses marionnettes de glace, Vigneron interroge la résilience et la métamorphose, tout en mettant en lumière la manière dont la marionnette peut se redéfinir en fonction des circonstances.
​
Dans l’interview de Mamby Mawine et Hélène Ducharme, les deux artistes soulignent l’importance de l’eau non seulement comme un élément vital mais aussi comme un miroir des relations sociales et politiques.
Mawine, issue du Sénégal, évoque la lutte pour l’accès à l’eau, tandis que Ducharme, du Québec, traite des problématiques liées à l’abondance et à la gestion des ressources.
Leur travail collectif illustre comment les marionnettes peuvent symboliser des conflits écologiques et sociaux, tout en questionnant les rapports de pouvoir autour des ressources naturelles.
​
Zhara Sabri, pour sa part, explore la terre et la guerre dans ses créations.
En utilisant l'argile pour façonner ses marionnettes, elle établit un parallèle entre la matière et les luttes humaines.
Ses œuvres interrogent les conflits sociaux, politiques et culturels à travers le prisme de la fragilité de la vie et de l'instabilité des sociétés humaines, offrant une critique poignante de la guerre et de l’exploitation des ressources naturelles.
​
Enfin, l’interview avec Éric Deniaud explore comment l’art de la marionnette, dans le contexte du Liban, est devenu un outil de résistance face aux tensions politiques et sociales.
Son travail avec le collectif Kahraba montre comment la marionnette peut être utilisée pour confronter les défis contemporains et offrir un espace de réconciliation et de réflexion pour une communauté divisée.
​
À travers ces témoignages, nous comprenons que la marionnette, loin d’être un simple objet artistique, devient un véritable vecteur de réflexion sur l’autonomie, la transformation et l’interconnexion entre l’homme, la nature et la société.
​
Animatazine n’est pas seulement un espace de réflexion, mais aussi un laboratoire éditorial où la curation, l’écriture et la création de contenus deviennent une pratique artistique en soi.
​
Chaque numéro est le fruit d’un travail collectif qui implique les membres de la rédaction, mais aussi les artistes et les lecteurs qui contribuent avec leurs réflexions et suggestions.
​
Les choix esthétiques, narratifs et théoriques qui guident la création de chaque numéro permettent d’explorer la signification contemporaine de "animer".
​
L’acte éditorial devient ainsi un processus créatif qui stimule la réflexion et l’imagination, devenant une partie intégrante de la pratique artistique.
​
À ce jour, deux numéros ont été publiés : le premier, dédié à l'eau, et le deuxième, consacré à la Terre.
​
Le projet se soutient grâce au soutien de donateurs et se promeut principalement par le bouche-à-oreille et à travers des événements.
​
Un grand nombre de lecteurs ayant demandé le volume papier est composé de jeunes, signe de l’intérêt croissant pour un art qui parle directement aux nouvelles générations.
​
Nous avons organisé des rencontres avec des étudiants de l’Université de Padoue, impliqué les élèves du cours de formation Animateria dans des ateliers pratiques, comme celui centré sur l'élément eau.
​
Les contenus de la revue leur ont offert une vision multidisciplinaire qui relie la marionnette à des thèmes comme l'écologie, la sociologie, la philosophie et la science.
​
Cette approche permet aux étudiants de comprendre la marionnette non seulement comme technique, mais comme un outil d'expression qui peut réfléchir et influencer la réalité sociale et culturelle, encourageant les artistes de demain à réfléchir à la manière dont leurs œuvres peuvent influencer la perception du public sur les problèmes mondiaux, tels que le changement climatique et les défis écologiques.
​
Ainsi, elle les aide à développer une vision plus inclusive et interculturelle des arts de la marionnette, leur ouvrant les yeux sur différentes traditions, approches et cultures du monde, de plus en plus interconnecté.
​Animatazine is an experimental editorial project, born in 2022 as a fanzine dedicated to enthusiasts of animated forms, founded and directed by Valeria Sacco and myself, both professional puppeteers.
​
​We wanted to bring this project to life during the COVID pandemic period, as a reaction to the sense of isolation, but also as a moment that allowed us to pull out of the drawer the long-forgotten dreams.
​
The magazine aims to explore the art of puppetry in an accessible way, creating a space for reflection that transcends the barriers between artistic, cultural, and scientific disciplines.
It is published in three languages – French, English, and Italian – printed on recycled paper but also available for free on the website we developed.
​
​The beating heart of Animatazine is made up of interviews with puppeteers who have explored the natural elements – Water, Earth, Air, and Fire – through their artistic work.
​​
​
Each issue of the magazine focuses on one of these elements, examining it not only from an artistic angle but also from scientific, philosophical, and social perspectives, bringing together the voices of puppeteers with those of scientists, social and human sciences experts, and artists from other disciplines.
​
​The editorial choice to focus on the natural elements comes from the fact that these represent primary forces that not only shape our environment but profoundly influence our existence, our thoughts, and our perception of the world.
​​Puppetry, in this context, is seen as a tool that transforms the matter and energy of the natural elements into living performances, where the natural forces take form and movement, creating a deep link between the artist's body, the surrounding environment, and the collective imagination of the audience.
​
​In the interviews conducted, we observed how puppeteers, by opening the interaction between animated forms and the natural elements, integrate the art of puppetry into reflections that range from ecological and environmental issues to social and cultural concerns.
​
​​The natural elements are not seen merely as objects of representation, but as powerful catalysts for innovation and experimentation, urging artists to explore new expressive paths where the art of animated forms reveals itself as a vector for social and cultural change.
​
​
​In this exchange, systemic visions of nature are discovered, viewed as a living and interactive entity. This recalls the very essence of puppetry, which, although controlled by the puppeteer, seems to deploy its own energy, almost independently, thus defying its manipulator.
​
​
A striking example of this dynamic is found in the interview in the first issue dedicated to water, with Yaya Coulibaly, the Malian master puppeteer. His work, which merges ancient traditions with contemporary creativity, demonstrates how puppetry can embody this autonomy and natural force.
​
​
​In the Bamanan culture, water is seen not only as a vital element but also as a spiritual entity inhabited by deities such as Faaro, the goddess of water.
These beliefs are at the heart of rituals where the puppet, embodying both the ancestor and the deity, takes on an almost autonomous dimension.
Thus, the puppets are not just objects being manipulated but living forces, spiritual energies that interact with the community.
They participate in education and social transformation by embodying the deep connection between humans and nature, passing on ancestral knowledge while raising collective awareness on environmental and spiritual issues.
​
​
In other interviews, the social aspect of puppetry emerges as a powerful tool of resistance and social critique, a symbol of liberation and autonomy that reflects and questions the mechanisms of power and domination.
​
It strengthens the link between art and social activism, suggesting that, just like natural forces, social and cultural dynamics are in constant interaction and transformation.
​
​
This is illustrated by the interview with Peter Schumann, founder of the Bread and Puppet Theater, in the second issue dedicated to Earth, where he talks about an emblematic example: the puppet Mother Earth/Mother Dirt.
This puppet embodies both the nourishing earth and the suffering earth, symbolizing the consequences of human exploitation as well as social and environmental injustices, while offering a reflection on war and genocides.
​
​
​The concept of reciprocity between the animated and the animator, as well as the dialogue with the natural elements, is rooted in a complex relationship that intertwines power, manipulation, and transformation.
​
When talking about animated forms, such as puppets, the theme of manipulation immediately arises: the artist exerts control over the object, but at the same time, the puppet becomes an entity capable of acting on the body and movement of the animator.
​
This reciprocal exchange between the puppeteer's body and the manipulated object is not a one-way act but rather an ongoing interaction in which the animator also becomes "animated" by the puppet, altering their posture, action, and intention.
​
​​The puppet, although manipulated, acquires an autonomy that influences and transforms the artist's action.
​
This dynamic of reciprocity recalls the interaction between humans and natural elements.
​
Although humans seek to exert control over the elements, they are not simply tools to be tamed but primordial and unpredictable forces that escape full human domination.
​
​
Just as the puppet acts on the animator's body, the natural elements, although manipulated, have the ability to escape that control, influencing humans and their environment in unexpected and sometimes destructive ways.
​
​
​This vision suggests that, despite our ability to influence nature, it continues to maintain an autonomy that challenges our intentions and actions.
​
​The balance between control and resistance is reflected in the way we manipulate nature: from agricultural practices to climate change, human action has a tangible impact on the elements, but this impact often exceeds our ability to foresee and manage its consequences.
​
​The interviews with artists, who explore these themes through manipulation and animation, reveal how movement, control, and transformation can give life to new reflections on our ability to interact with natural forces.
​
​
​These exchanges also highlight that, despite attempts at domination, the autonomy of nature and puppetry persists, prompting art and society to question the true meaning of control and reciprocity in an interconnected world.
​
​
This phenomenon is manifested in several interviews, including that of Élise Vigneron, who works with the material ice to explore fragility and transformation.
The transition from solid to liquid, as well as the cold's ability to generate changes in the balance of natural forces, becomes a powerful symbol of the struggle between stability and instability.
Through her ice puppets, Vigneron questions resilience and metamorphosis, while highlighting how the puppet can redefine itself depending on the circumstances.
​
​
In the interview with Mamby Mawine and Hélène Ducharme, both artists emphasize the importance of water not only as a vital element but also as a mirror of social and political relationships.
Mawine, from Senegal, talks about the struggle for access to water, while Ducharme, from Quebec, addresses issues related to abundance and resource management.
Their collective work illustrates how puppets can symbolize ecological and social conflicts, while questioning power relations surrounding natural resources.
​
​
​Zhara Sabri, for her part, explores the earth and war in her creations.
By using clay to shape her puppets, she draws a parallel between the material and human struggles.
Her works question social, political, and cultural conflicts through the lens of life's fragility and the instability of human societies, offering a poignant critique of war and the exploitation of natural resources.
Finally, the interview with Éric Deniaud explores how the art of puppetry, in the context of Lebanon, has become a tool of resistance against political and social tensions.
His work with the Kahraba collective shows how puppetry can be used to confront contemporary challenges and offer a space for reconciliation and reflection for a divided community.
​
​
Through these testimonies, we understand that puppetry, far from being a simple artistic object, becomes a true vector for reflection on autonomy, transformation, and the interconnection between humans, nature, and society.
​
Animatazine is not only a space for reflection but also an editorial laboratory where curation, writing, and content creation become an artistic practice in themselves.
​
Each issue is the result of a collective effort that involves the editorial team, as well as artists and readers who contribute with their reflections and suggestions.
​
The aesthetic, narrative, and theoretical choices guiding the creation of each issue allow us to explore the contemporary meaning of "animating."
​
​The editorial act thus becomes a creative process that stimulates reflection and imagination, becoming an integral part of the artistic practice.
​
To date, two issues have been published: the first, dedicated to water, and the second, focused on Earth.
​
The project is supported by donors and promoted mainly through word of mouth and events.
​
​
A large number of readers who requested the paper volume are young, indicating the growing interest in an art that speaks directly to new generations.
​
​
We have organized meetings with students from the University of Padua, involved students from the Animateria training course in practical workshops, such as one focused on the water element.
​​The magazine's content offered them a multidisciplinary view that connects puppetry to themes such as ecology, sociology, philosophy, and science.
​
This approach allows students to understand puppetry not only as a technique but as a tool for expression that can reflect and influence social and cultural realities, encouraging the artists of tomorrow to think about how their works can influence public perception of global issues such as climate change and ecological challenges.
​
​
​​​Thus, it helps them develop a more inclusive and intercultural vision of puppetry arts, opening their eyes to different traditions, approaches, and cultures from around the world, an increasingly interconnected world.